Avec entre autres, au sommaire, une belle introduction de Pierre-Yves Soucy sur les injonctions de l’instantané bruyant, qui détourne de cet événement que cherche de son côté à capter la parole poétique ; une méditation de Jean-Luc Nancy sur la chance, la patience et la notion grecque de kaïros ; des vers du Mexicain José Maria Espinasa ; ainsi que la version papier de Coprolithes, consultable en ligne sur ce site.
Un poème extrait de Sur une paroi d’air d’Espinasa :
Que tente de saisir chaque mot sinon l’âme?
Porte de l’esprit et du corps
la biologie est une manière de comprendre l’éthique,
de dire je t’aime depuis les formes
que le microscope nous révèle
telles des gravitations démesurées, insaisissables du futur.
Oui, mais aussi d’un passé qui nous précède,
ce qui fut qui se révèle comme futur,
qui en ses grandes lignes est vision infime
nous rivant au miracle du présent.
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