Roger Carel, en songe
La nuit dernière, j’ai rêvé que je pleurais de reconnaissance dans les bras de Roger Carel, désarçonné par l’émotion, heureux de l’éprouver, désolé de gêner ainsi mon interlocuteur improbable. Je ne parvenais pas à lui exprimer la place qu’il tient dans mon panthéon personnel. Il n’y a pas tant d’hommes par siècle qui nous rendent la vie moins inhospitalière. Les comédiens se comptent sur les doigts de la main. Rares sont les virtuoses généreux, et qui ne trichent pas.
© Christophe Van Rossom