Archive for avril 2014
Posted in Arsenal, tagged John Taylor, La Fontaine invisible, Tarabuste on 30 avril 2014| Leave a Comment »
Posted in Arsenal on 27 avril 2014| Leave a Comment »
Ce lundi 28 avril, à 9h du matin, dans l’émission La Fabrique de l’Histoire, sur France Culture
Posted in Au fil des jours, tagged Armand de Sillègue, Athos, d’Artagnan, France Culture, Jean-Marie Constant, La Fabrique de l’Histoire, Pour saluer le Comte de La Fère, trois mousquetaires, William Blake & co. Édit. on 24 avril 2014| 1 Comment »
Christophe Van Rossom reviendra en direct, en compagnie de Jean-Marie Constant, sur sa vision du plus énigmatique des trois mousquetaires…
Portrait d’Armand de Sillègue,
Modèle d’Athos
« La trilogie des Mousquetaires, si on la lit bien, est peut-être l’un des rares vrais poèmes épiques de langue française (…). Son héros, métaphysique, est un homme qui connaît, pour l’avoir traversé, l’envers du miroir. Un être qui a largement mesuré l’absence généralisée de valeurs, mais qui a cependant l’incroyable force de renoncer à céder au néant. Du fond de la plus abyssale des solitudes, il a décidé de répondre, non sans panache, aux sollicitations les plus risquées, et de donner sens, par cette attitude, à ce qui est – au monde, disons – sachant bien, par ailleurs, que ses actes ne lui vaudront ni considération ni gratitude.
Le silence d’Athos, à ce titre est éloquent. Athos, tant admiré de ses amis et de d’Artagnan, ne donne jamais de leçon. Car il est la leçon. »
(Extrait de Pour saluer le Comte de La Fère, William Blake & co. Édit., Bordeaux, 2004)
De la citation
Posted in Nulla dies sine linea, tagged citation, Citer on 15 avril 2014| Leave a Comment »
Citer, ce n’est pas se payer de mots, c’est apporter des arguments ; le Temps est prodigue. C’est aussi sortir de ce « je » qui est à jamais autre – et ne serait rien sans ces autres que l’on cite.
Posted in L'école buissonnière, tagged antiquité romaine, beauté, Pascal Quignard, peinture figurative, Sur l'image qui manque à nos jours on 15 avril 2014| Leave a Comment »
« Songez, pour finir, si vous êtes peintre, si vous êtes photographe, si vous êtes cinéaste, combien les fresques de l’antiquité romaine sont géniales : elles évitent à la peinture figurative le problème de l’anecdote. La beauté se tient résolument en réserve du visible, en amont de l’épiphanie. L’anecdote n’est jamais montrée. »
Pascal Quignard,
Sur l’image qui manque à nos jours (2014)
Posted in Arsenal, tagged Évangile de Thomas on 15 avril 2014| Leave a Comment »
« Que celui qui cherche ne cesse pas de chercher, jusqu’à ce qu’il trouve. Et quand il aura trouvé, il sera troublé ; quand il sera troublé, il sera émerveillé, et il règnera sur le Tout. »
Évangile de Thomas
Esthétique de la « petite vie »
Posted in L'école buissonnière, tagged "petite vie", Le méchant comte, Patrick Mauriès, Rochester, Rochesteriana on 6 avril 2014| Leave a Comment »
« J’ai oublié comment je fus amené, il y a une quinzaine d’années, à rencontrer la figure gracile du comte malfaisant ; je choisis d’oublier aussi tous les livres lus et annotés au cours des années ; je laisse se perdre l’énergie, les espoirs, les possibles surgis au carrefour des lectures et des idées ; qu’un autre écrive les Rochesteriana du moment ou la pondéreuse biographie « scientifique » de la décennie ; je me contenterai de quelques lacunes, d’un découpage hasardeux et gratuit, de retracer les épisodes majeurs, une suite de dissonances, des réparties, des trouvailles lumineuses que me dit immédiatement le nom de Rochester avec ses tonalités de désespoir et de légèreté, son indifférence souveraine, ses arrogances et ses lâchetés, son goût de la dispersion et de l’oubli, sa fascination pour les corps, son amour du plaisir, son intelligence du réel, sa certitude du non-sens profond de l’existence et son souci en toutes choses de garder les distances. »
Patrick Mauriès,
Le méchant comte (1992)
Posted in Arsenal, tagged Endymion, John Keats on 6 avril 2014| Leave a Comment »
« Un objet de beauté est joie à jamais :
L’amour qui le constitue nous grandit ; jamais
Il ne se rendra au néant. »
John Keats
Endymion
La sortie de rentrée
Posted in Mauvaises pensées on 6 avril 2014| Leave a Comment »
Passant, Boulevard de l’Empereur, devant l’un des derniers fragments de l’enceinte qui protégeait Bruxelles autrefois, j’avise un groupe d’élèves du primaire (de deuxième ou de troisième année tout au plus), encadré par trois institutrices surarticulant leurs consignes, l’air renfrogné. L’une d’elles alors, le silence et l’ordre ayant été imposés, prend la parole et interroge ses élèves.
– Vous voyez le bâtiment-là? Qu’est-ce que c’est?
Monosyllabes et exclamations embrouillées des enfants.
– Allez, je suis sûre que quelqu’un peut me dire ce que c’est… Allez, je vous aide : il y a là des gens qui viennent pour s’amuser et qui lance des boules sur des…
Et là, la culture éternelle s’éveillant, plusieurs mioches de crier, visage libéré : « Le Bouling, Madame! Le Bouling! »
Sourire satisfait, presque hébété, de la maîtresse qui juge bon de préciser tout de même, faisant claquer l’aile de la victoire : « Non, le BoLling! »
© Christophe Van Rossom, septembre 2013.
Posted in Arsenal, tagged Jacques Crickillon, nostalgie on 6 avril 2014| Leave a Comment »