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Archive for février 2014

Christophe Van Rossom participera, en compagnie d’Yves Bonnefoy, de Michael Bishop, de Pierre-Edouard, de Jean-Paul Michel, de John Taylor et de Pierre-Yves Soucy à la table ronde intitulée

« L’entretien que nous sommes… »

William Blake & Co.

40 ans d’éditions d’art et de poésie en France

À cette occasion, il prononcera pour saluer le travail et l’oeuvre de Jean-Paul Michel une communication titrée :

Poésie, cadence : la chute et la chance

Suite aux différents échanges et interventions, un dialogue libre sera ouvert avec l’auditoire. (suite…)

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Ni le silence ni la parole

Un portrait de Louis-René des Forêts

Portrait de Louis-René des Forêts, par Balthus

Portrait de Louis-René des Forêts,

 par Balthus

Nous voilà plus de dix ans après sa disparition, et, pour la plupart d’entre nous, son nom même est parfaitement inconnu.

Pourquoi ?

Comment se fait-il que cet écrivain, qui a traversé le XXème siècle et produit l’une de ses œuvres les plus exigeantes, les plus décisives, demeure dans un tel retrait ? (suite…)

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« Et le peuple des artisans terrestres accuse les célestes d’imposture et de nullité. »

Victor Ségalen
Stèles (1912)

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« Qui verrait les Vénitiens, une poignée de gens vivant si librement que le plus méchant d’entre eux ne voudrait pas être roi de tous, ainsi nés et nourris qu’ils ne reconnaissent point d’autre ambition sinon à qui mieux avisera et plus soigneusement prendra garde à entretenir la liberté, ainsi appris et faits dès le berceau qu’ils ne prendraient point tout le reste des félicités de la terre pour perdre le moindre de leur franchise ; qui aura vu, dis-je, ces personnages-là, et au partir de là s’en ira aux terres de celui que nous appelons Grand Seigneur, voyant là des gens qui ne veulent être nés que pour le servir et qui pour maintenir sa puissance abandonnent leur vie, penserait-il que ceux-là et les autres eussent un même naturel, ou plutôt s’il n’estimerait pas que, sortant d’une cité d’hommes, il est entré dans un parc de bêtes ? »

Étienne de la Boétie

Discours de la Servitude volontaire (1548)

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« Les vaches sacrées font les meilleurs hamburgers. »

Mark Twain

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« Homère est nouveau ce matin, et rien n’est peut-être aussi vieux que le journal d’aujourd’hui. »
Charles Péguy

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« La mission du professeur, vocation qui dégénère en métier, est si difficile à maintenir en dignité que la plupart abandonnent. Soit au-dedans, par lassitude et toute affection épuisée. Soit au-dehors, par la tentation ou la contrainte des circonstances. Parler à des hommes est beaucoup moins difficile que d’être écouté par des adolescents. Ils ont moins besoin d’affection (…). »

Georges Bidault,
Lettre à Roger Caillois, datée du 12 avril 1971
(in Odette Felgine, Roger Caillois, Stock, 1994)

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1941. De l’Université de Chicago, où il enseigne alors, Étiemble est un des contacts les plus précieux de Roger Caillois en terre américaine. On sait que le jeune et remuant grammairien, installé à Buenos Aires, cherche à susciter le plus grand nombre d’abonnés pour Les Lettres françaises, le supplément qu’il a imaginé, avec tout le soutien de Victoria Ocampo, accoler à Sur, la prestigieuse revue qu’elle dirige. Il entend du reste que la voix de cet organe spontané de la France Libre touche notamment les États-Unis. Voici la piste que lui suggère Étiemble : ne pas compter sur les émigrés gaullistes ni sur les francophiles américains. Les bulletins de souscription ne seraient complétés que par quelques égarés. En revanche, proposer un gros cachet au boxeur noir américain Joe Louis en échange de ce service dérisoire : « Si nous pouvions payer Joe Louis assez cher, il dirait que sa lecture favorite, après la victoire, c’est L. F., et cent mille abonnés répondraient, ignorant tous le français. Il faut prendre les U.S.A. comme ils sont. »

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« Il manque quelque chose à l’homme qui ne s’est jamais senti éperdu. »

Roger Caillois,

Le Fleuve Alphée (1978)

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Eloge du labyrinthe infini

Un portrait de Roger Caillois (1913-1978)

Roger Caillois

Proust affirmait tenir l’intelligence pour peu de chose. Il disait s’en méfier. Roger Caillois se méfia aussi. Toute sa vie. Mais pas de l’intelligence.

Actif dès l’adolescence auprès de Roger Gilbert-Lecomte et de René Daumal dans la mouvance du Grand Jeu, membre du groupe surréaliste mais bientôt réfractaire à son absence de rigueur et de discernement, Caillois fonde avec Bataille et Leiris le Collège de Sociologie peu avant la guerre. Passionné par les mythologies, l’éthologie, les jeux, les représentations et les formulations du sacré, il sera aussi le premier passeur de Borges en Europe. (suite…)

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