« Il manque quelque chose à l’homme qui ne s’est jamais senti éperdu. »
Roger Caillois,
Le Fleuve Alphée (1978)
Posted in Arsenal, tagged Annie Le Brun, éperdu, Le Fleuve Alphée, Roger Caillois on 14 février 2014| Leave a Comment »
« Il manque quelque chose à l’homme qui ne s’est jamais senti éperdu. »
Roger Caillois,
Le Fleuve Alphée (1978)
Posted in Arsenal, tagged Annie Le Brun on 23 avril 2011| Leave a Comment »
« Je sais, l’increvable soleil de la médiocrité n’a pas fini de fasciner. Mais, s’il est un moyen d’y échapper, voire de le combattre, ne serait-ce pas de commencer à regarder ailleurs et autrement? »
Annie Le Brun
Posted in Arsenal, tagged Annie Le Brun on 27 février 2011| Leave a Comment »
« Dans les bourses en cuir sombre de ce qui ne compte pas, la grande convergence se fait étoile. »
Annie Le Brun
Posted in Préférences, tagged Annie Le Brun, Artaud, Baudelaire, Blake, Debord, Giacinto Scelsi, Lautréamont, Mallarmé, Michaux, Nietzsche, Orwell, Philippe Muray, Rimbaud on 25 février 2011| Leave a Comment »
Ultima coda, de Jacques Crickillon, L’arbre à Paroles, Amay, 2008.
On paie cher d’être immortel, écrit Nietzsche dans Ecce Homo : pour cela il faut mourir plusieurs fois de son vivant.
Contrairement à ce que son éditeur avance, Ultima coda n’est pas le dernier livre du poète de Kénalon, pas davantage que ne l’était le somptueux Phase terminale, ouvrage d’artiste copublié sous coffret par l’Académie et les éditions du Taillis-Pré.
Ce qui est exact en revanche, c’est que, l’époque médiocre avançant vers un désastre que Crickillon n’a cessé de dénoncer avec une vigueur sans pareille depuis des décennies, chaque livre de poésie offert au monde est une épreuve terrible. Pire : une forme d’ordalie athée. Il est la traversée d’un feu froid : celui d’une indifférence généralisée aux notions autrefois sacrées de souci d’élévation et de beauté. De souci d’art. (suite…)
Posted in Champs du possible, tagged Alain Jessua, Annie Le Brun, Arthur Rimbaud, Baudelaire, Casanova, Chamfort, Chrétien de Troyes, Dante, Démocrite, Descartes, Ernst Moerman, Hölderlin, Homère, Jean de La Fontaine, Joyce, Juvénal, Kafka, La Boétie, La Boétie, La Bruyère, La Rochefoucauld, Lucain, Mélanie Klein, Montaigne, Nietzsche, Pascal, Pascal Quignard, Pétrone, Pic de la Mirandole, Pierre Reverdy, Pyrrhon, Shakespeare, Théophile de Viau, Tiepolo on 24 février 2011| Leave a Comment »
Le monde est vicieux,
Tu dis ? Tu t’étonnes ?
Vis ! et laisse au feu
L’obscure infortune…
Arthur Rimbaud, Age d’Or
Au nom de qui ou de quoi devrais-je aimer ceux qui se mirent dans l’abîme?
Ceci est rien moins qu’une déclaration d’intention cynique.
Quelques cailloux suffisent pour fonder. (suite…)