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Posts Tagged ‘Pierre-Yves Soucy’

Parue, il y a deux mois environ, sous la forme d’un numéro double, la dernière livraison de L’Étrangère est intégralement consacrée à la théorie et à la poétique du fragment.

Au-delà des textes et de l’introduction des maîtres d’oeuvre du volume, Pierre-Yves Soucy et Olivier Schefer, le lecteur pourra y découvrir, comme à l’accoutumée dans cette belle revue de résistance aux modes et tropismes de l’instantané, une bonne demi-douzaine d’explorations libres de cette forme littéraire, « jeune »encore, diront certains, « déjà datée », affirmeront d’autres. Il n’est que de lire la contribution déroutante et passionnante de Victor Martinez pour se rendre compte que nous n’avons, tout simplement, pas encore sérieusement commencé de méditer la question. (suite…)

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Christophe Van Rossom participera, en compagnie d’Yves Bonnefoy, de Michael Bishop, de Pierre-Edouard, de Jean-Paul Michel, de John Taylor et de Pierre-Yves Soucy à la table ronde intitulée

« L’entretien que nous sommes… »

William Blake & Co.

40 ans d’éditions d’art et de poésie en France

À cette occasion, il prononcera pour saluer le travail et l’oeuvre de Jean-Paul Michel une communication titrée :

Poésie, cadence : la chute et la chance

Suite aux différents échanges et interventions, un dialogue libre sera ouvert avec l’auditoire. (suite…)

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Christophe Van Rossom s’entretiendra

avec Jean-Paul Michel

à la faveur de la parution du volume

Écrits sur la poésie (1981-2012)

Jean-Paul Michel, vu par Guillaume Bonnaud & Sud-Ouest Dimanche 

Jean-Paul Michel, vu par Guillaume Bonnaud

(© Sud-Ouest Dimanche)

Rêvant, on peut imaginer le tableau suivant : Hölderlin conversant avec Hopkins, qu’encadreraient Dante et Georges Bataille. De part et d’autre de la table, il y aussi Baudelaire, Gracián, Nietzsche et Rimbaud, Pascal et Dostoïevski, Blake, bien sûr, Homère, et Mallarmé. On croit rêver cette scène – on aimerait dire : cette cène. On ne la rêve pas. Ami de la peinture autant que la vraie littérature, Jean-Paul Michel la représente sous nos yeux depuis environ quatre décennies, que ce soit en éditant ou en publiant des livres de poésie – mais aussi, sous forme continue ou fragmentée, sous forme de lettres ou d’entretiens, en donnant avec une  juste parcimonie des textes de réflexion sur la question de la Beauté, de l’Art, du Réel, de la Justice ou de la Vérité. (suite…)

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Sur la poésie, aujourd’hui

Trialogue

 

Dans une lettre adressée à sa femme en 1779, Sade écrit : « Que veux-tu que l’on fasse sans livres ? Il faut être entouré de livres pour travailler, sinon on ne peut faire que des contes de fées, et je n’ai pas cet esprit-là. » Le poète non plus sans doute n’a guère cet esprit-là, pas davantage qu’il n’écrit la tête errant entre les nuages. Pas un poète, digne de ce nom, qui ne soit un remarquable lecteur. Quel rôle joue la Bibliothèque dans votre travail quotidien, dans l’élaboration de vos poèmes ?

 

Jean-Paul Michel – Rien comme un livre n’appelle un livre en réponse. La Bibliothèque, c’est « le corps certain », la jauge. Elle atteste la sédimentation, irrécusable, de tant d’« impossible », pourtant là, précisément actualisé. La Bibliothèque fait obligation à l’auteur de tenir devant l’éclat des Phares. Elle est l’incitamentum d’un grand nombre de mouvements d’écriture, appelés avec nécessité comme autant de « réponses » qu’il nous est expressément enjoint d’apporter à notre tour, notre moment, sur la longueur d’onde unique de retentissement de l’expérience qui peut vibrer dans une voix. N’était la Bibliothèque, la « niaiserie affairée », qui est, dit Kant, « le caractère de notre espèce », l’emporterait sans rencontrer bien grande résistance. (suite…)

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Christophe Van Rossom évoquera le travail graphique de Pierre-Yves Soucy.

Poète est, par essence, celui qui crée, celui qui fait. Il y a, il devrait y avoir forcément toujours, dans sa démarche quelque chose qui touche à l’étreinte contrariée de ce que Rimbaud nomma « la réalité rugueuse ». Lorsque Pierre-Yves Soucy laisse les mots pour aborder l’univers des formes et des couleurs, c’est toujours, intensément, le terrien qui en lui s’avance le premier. (suite…)

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