Il y a un art de la joie comme il est un art de la fugue. Peut-être est-ce le même.
Archive for décembre 2012
Posted in Nulla dies sine linea on 20 décembre 2012| Leave a Comment »
Posted in Arsenal, tagged classique, Horace, Jorge Luis Borges on 20 décembre 2012| Leave a Comment »
« Je me suis souvenu d’Horace qui continue d’être pour moi le plus mystérieux des poètes car ses strophes s’arrêtent sans finir et sont aussi sans rapport entre elles. Il n’est pas impossible que son esprit classique se soit délibérément abstenu de l’emphase. Je relis ce qui précède et je constate avec une sorte de mélancolie douce-amère que tout au monde me ramène à une citation ou à un livre. »
Jorge Luis Borges
Henry James (1843-1916)
Posted in L'école buissonnière, tagged Borges, Henry James on 9 décembre 2012| Leave a Comment »
« James, avant de laisser voir ce qu’il est, c’est-à-dire un hôte résigné et ironique de l’Enfer, court le risque de passer pour un romancier mondain, particulièrement incolore. La lecture entamée, certaines ambiguïtés, certains détails anodins nous gênent ; au bout de quelques pages, nous comprenons que ces négligences voulues enrichissent le livre. Il ne s’agit pas, bien entendu, du simple flou des symbolistes, dont les imprécisions, à force d’éluder toute signification, peuvent vouloir dire n’importe quoi. Il s’agit de l’omission volontaire d’une partie du roman, ce qui nous permet de l’interpréter d’une manière ou d’une autre ; toutes deux préméditées par l’auteur, toutes deux précises. »
Jorge Luis Borges
Le samedi 2 mars, à midi, à la Librairie Quartiers latins…
Posted in Au fil des jours, tagged Borges, Démocrite, Horace, La Lettre volée, Le rire de Démocrite, Marcel Schwob, Nerval, Pétrone, Savoir de guerre, Sous un ciel dévoyé, Thierry Horguelin, Thomas De Quincey on 6 décembre 2012| Leave a Comment »
Thierry Horguelin s’entretiendra avec Christophe Van Rossom, à l’occasion de la publication, aux éditions de La Lettre volée, de son dernier livre, intitulé Le rire de Démocrite.
Tous les lecteurs le savent : nos bibliothèques forment des labyrinthes à notre image. Ce ne sont point de froids conservatoires mais des organismes vivants, à l’instar des auteurs qui les peuplent et avec lesquels se noue un dialogue imaginaire à peu près continu.