Il suffit que Rimbaud ait écrit pour que la Vie vaille que l’on se batte. Nul n’est obligé comme il le crut de déserter la Sainteté du Combat. Tout se paie de toute façon. Hölderlin devint fou. Mais je ne sache pas que nous parlions encore des régiments de limaçons qui furent leurs contemporains, au second puis au premier. Il n’est pas entièrement exact que l’Histoire ne retienne que le nom des vainqueurs. Il nous appartient à tous, à chaque moment, d’être là, éveillés, présents, actifs – loin de l’hypnose nécrotique des zombies protéiformes qui ne veulent de nous que la Ressemblance.
© Christophe Van Rossom, Armes & bagages (à paraître).