De ces jours où le compte à rebours est plus sensible à l’oreille. La traîtrise assomme : je le mesure. – Avant de pouvoir l’excréter.
Velours en haillons des souvenirs comme toile aux cauchemars ; tu rampes pour t’extraire de la galaxie ivre où ton crâne vacille.
Les possibles qui s’éteignent comme lampions dans les heures de fin de fête. Toujours connaître où l’on en est, même du sein du vertige.
De tout chemin préconçu, tu te seras tenu à l’écart. Prends garde que ta fin, préméditée dans le caniveau, ne te conduise à l’hôpital, à l’hospice ou à l’asile.
Le plus juste serait de ne plus rien rendre public, laissant le sort qui doit t’être jeté aux médicastres, aux sycophantes appointés, à l’infâme loterie familiale précédant le tribunal patient du Temps.
Allons! Ramasse-toi. Et, avant tout, un peu de décence, que diable! Cesse donc de te justifier. De t’agiter. Comme si cela servait au poisson extrait de son bocal.
De ces heures longues où le rance de ta race inférieure te pourrit les narines. Et ta stupidité tandis que tu parviens à t’étonner encore de ton esseulement, de longtemps médité!
À l’instar des dernières feuilles gorgées des pluies de l’automne, tu chois, ici et là. Tes tibias trinquent. Les cicatrices qui couturent chaque parcelle de leur chair : l’honneur de qui se relève, tout de même.
Dans la nuit de neige et de pierrailles du 3 au 4 décembre 2018.
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