Celui qui écrit doit s’efforcer à cette ascèse : n’attendre nulle réaction des messages qu’il trace sur les murs en ruine de villes sans vie.
Il n’y a pas d’espoir. Il n’y a que ce que l’on fait. Jusqu’au bout de ses forces.
On n’attend pas, dans un monde de zombies, qu’un mort-vivant vous tende la main et ouvre la conversation.
Qu’est-ce qu’une phrase dès lors?
C’est un geste vain que seuls les rares survivants qui ne s’entretuent pas capteront et dont, peut-être, ils mesureront le sens.
Salut à Robert Kirkman
21 septembre 2013 par Christophe Van Rossom
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