Vertèbres incendiées par des aiguilles chauffées à blanc, système nerveux touché, décharges électriques me perforant le bras droit et la main, nuque fichue. Le cerveau heureusement tourne à plein rendement – lorsque les drogues le libèrent, lorsqu’un apaisement de la douleur le permet. Au mal, il convient toujours de répondre. Je crois en la bibliothérapie. Je reprends L’Antéchrist et Ecce Homo ; les Lettres à Rivière et Le Pèse-nerfs sont de puissantes médications. J’appelle en consultation Le Tasse, Poe, Nerval, Baudelaire et Bousquet. Leur science me revigore. Si la guérison n’est pas envisageable, la grande santé demeure l’horizon.
15 septembre 2017 par Christophe Van Rossom
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