Archive for 15 septembre 2017
Pour saluer Patrice Louinet
Posted in Arsenal, tagged Patrice Louinet, Robert E. Howard, Tevis Clyde Smith on 15 septembre 2017| Leave a Comment »
Posted in Au fil des jours, tagged Baudelaire, bibliothérapie, Bousquet, Ecce Homo, grande santé, L’Antéchrist, Le Pèse-nerfs, Le Tasse, Lettres à Rivière, Nerval, Poe on 15 septembre 2017| Leave a Comment »
Vertèbres incendiées par des aiguilles chauffées à blanc, système nerveux touché, décharges électriques me perforant le bras droit et la main, nuque fichue. Le cerveau heureusement tourne à plein rendement – lorsque les drogues le libèrent, lorsqu’un apaisement de la douleur le permet. Au mal, il convient toujours de répondre. Je crois en la bibliothérapie. Je reprends L’Antéchrist et Ecce Homo ; les Lettres à Rivière et Le Pèse-nerfs sont de puissantes médications. J’appelle en consultation Le Tasse, Poe, Nerval, Baudelaire et Bousquet. Leur science me revigore. Si la guérison n’est pas envisageable, la grande santé demeure l’horizon.
La onzième satura du poète Horace
Posted in Macles, tagged Agrippa d’Aubigné, Armes & bagages, Charles Baudelaire, Horace, Iliade, jeunisme, Joseph de Maistre, Juvénal, Martial, otium, Poe, satura, Thomas De Quincey, Virgile, Voluptates rarior commendat usus on 15 septembre 2017| Leave a Comment »
En réponse à une question, en réponse à la catastrophe qui vient, qui est là, je retraduis la nuit dernière quelques vers de Juvénal. Le poème constitue la réponse au poème. Nul commentaire ne le vaut. Je devais simplement remettre les mots à leur place et les donner à entendre dans leur espace-temps.
Qu’est-ce que la onzième satura?
Colère et mépris devant le caractère répugnant des repas ostentatoires où se perd la dignité romaine. Discernement. Départ entre l’excès et la mesure. Juvénal aligne les rappels à l’ordre comme on assène des crochets décisifs. Ne jamais péter plus haut que son cul. Comprendre ce qui à chacun convient pour le bien de son être propre. Ce que devrait être un repas. Comment par ce bonheur conserver un ami. Loin du bruit malsain et de la dégueulasserie de (ce qui tend à) l’orgie, dîner avec lui, oui, mais en écoutant des vers de Virgile ou de l’auteur de l’Iliade. Tenir son âge et son rang, et faire front à la vulgarité, parce que l’on a œuvré jour après jour à se connaître. (suite…)