On lit La Recherche à vingt ans. On admire la beauté de sa langue et de son architecture. Peut-être la finesse de l’analyse des sentiments.
On la relit à quarante, on se met à comprendre ce que Proust a compris. Nous vieillissons et, pire, l’époque mue, mute, abandonne derrière elle tout ce que aimons. Déjà, nous ne sommes plus de ce monde. (suite…)