« La dernière des solitudes est, en un sens, l’autre nom de l’amour : l’univers s’y brûle.
Alors non, je n’étais pas abandonné ; au contraire, j’avais de la chance : j’avais ma solitude. Un tel écart sera bientôt en voie de disparition – aussi rare que le léopard des neiges : à une époque qui est parvenue à réduire chaque désir en lui fixant un prix, la solitude est encore en liberté. »
Yannick Haenel,
Les Renards pâles (2013)
Votre commentaire