« Lorsque vous portez en vous un désert, vous cherchez une transparence capable d’en effacer la rudesse : vous allez vers l’eau. L’univers ne vous sera jamais familier ; un vent froid soufflera toujours, pour les nantis aussi bien que pour les offensés, et ce vent oblige à lutter : il n’y a pas de répit, pas de maison, pas d’origine ; il n’y a que la lutte – c’est-à-dire la parole. »
Yannick Haenel,
Les Renards pâles (2013)
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