Tintoret voit tant de choses. Il ne multiplie pas les cènes sans raison. La table ouvre, et le vin. Tintoret cite, réécrit et fait signe. L’invisible converse même étrangement là où on ne lui prête guère attention.
Posted in Musée imaginaire, tagged Tintoret on 10 mars 2011| Leave a Comment »
Tintoret voit tant de choses. Il ne multiplie pas les cènes sans raison. La table ouvre, et le vin. Tintoret cite, réécrit et fait signe. L’invisible converse même étrangement là où on ne lui prête guère attention.
Posted in Nulla dies sine linea on 10 mars 2011| Leave a Comment »
Le réel, la beauté, la pensée ne portent aucun drapeau. On n’enrôle pas le vent salubre. Ne servir personne ne signifie pas ne servir à rien.
Posted in Arsenal, tagged Chateaubriand on 10 mars 2011| Leave a Comment »
« Tandis que la tragédie rougissait les rues, la bergerie florissait au théâtre ; il n’était question que d’innocents pasteurs et de virginales pastourelles ; champs, ruisseaux, prairies, moutons, colombes, âge d’or sous le chaume, revivaient aux soupirs du pipeau devant les roucoulants Tircis et les naïves tricoteuses qui sortaient du spectacle de la guillotine. Si Sanson en avait eu le temps, il aurait joué le rôle de Colin, et Mademoiselle Théroigne de Méricourt celui de Babet. Les Conventionnels se piquaient d’être les plus bénins des hommes : bons pères, bons fils, bons maris, ils menaient promener les petits enfants ; ils leur servaient de nourrice ; ils pleuraient de tendresse à leurs simples jeux ; ils prenaient doucement dans leurs bras ces petits agneaux, afin de leur montrer le dada des charrettes qui conduisaient les victimes au supplice. Ils chantaient la nature, la paix, la pitié, la bienfaisance, la candeur, les vertus domestiques ; ces béats de philanthropie faisaient couper le cou à leurs voisins avec une extrême sensibilité, pour le plus grand bonheur de l’espèce humaine. »
Chateaubriand
Posted in Musée imaginaire, tagged Fragonard on 10 mars 2011| Leave a Comment »
Lire offusque, déroute, éberlue. Les yeux hagards, mauves de fatigue, ne peuvent se détacher de la page. Les mains se crispent, comme dans le désir. Il n’est pas d’au-delà, dans la sidération, aux phrases qui accrochent le regard.
Posted in Arsenal, tagged Balzac on 10 mars 2011| Leave a Comment »
« Il n’y a pas de principes, il n’y a que des événements ; il n’y a pas de loi, il n’y a que des circonstances : l’homme supérieur épouse les événements et les circonstances pour les conduire. »
Honoré de Balzac